INTEGRALE #MOE du 5 mars 2017 – Ananda Devi, Anne-Marie Filaire, Saber Mansouri

Au sommaire

Dans des barques de feuilles mortes / Ils portent à bout de fatigue / Les enfants de leur faim (…) Dans son dernier recueil Ceux du large (Éditions Bruno Doucey) Ananda Devi suit l’errance des réfugiés qui ont fuit la terre où ils vivaient pour tenter d’atteindre une autre rive. Son texte est écrit en trois langues : français, anglais et créole mauricien. À l’occasion du Printemps des Poètes : le chant de fraternité d’une poétesse pour tous les réfugiés du monde.

La photographe Anne-Marie Filaire est fascinée par les “zones tampons” en particulier dans les territoires éprouvés par l’histoire et la violence. Le fil rouge de son exposition Zone de sécurité temporaire (jusqu’au 29 mai au MuCEM à Marseille) débute avec son travail depuis 1999 en Israël-Palestine jusqu’en 2007, avec aussi ses images prises après la guerre qui a opposé le Liban à Israël, jusqu’à sa récente série réalisée en 2014 à la frontière entre la Jordanie et la Syrie.

Après Je suis né huit foisSaber Mansouri est de retour avec un deuxième roman Une femme sans écriture(Éditions du Seuil) : un historien né en Tunisie, parti vivre à Paris, qui rêve d’écrire la biographie de sa mère restée au pays. Celle-ci redoute la trahison de sa mémoire, elle décide alors de lui écrire. C’est le prélude du récit de l’épopée des femmes de sa famille, de l’Algérie des années 1820 jusqu’à l’exil en Tunisie.

Article original